BEYOND THE DISTURB
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 give me something worth living for. -R.

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Eirik Sivertsen

Eirik Sivertsen


Messages : 155
Pseudo : UROCHROME. BEN OUI.

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MessageSujet: give me something worth living for. -R.   give me something worth living for.  -R. EmptyMar 27 Oct - 14:38

    Son visage. Son corps. Ses mains sur mon échine. Le goût chocolaté de ses lèvres. Allongé sur son lit, les paupières closes pour ne pas avoir à supporter les éclats du soleil qui se couchait, Eirik repensait à Elisa. Sa Elisa. Quelque part dans ce monde. Ou en haut, il n’en savait trop rien. Il ne pouvait se résoudre à croire qu’elle l’avait quittée sans jamais se retourner, mais en même temps un monde sans elle ne pouvait tout simplement pas tourner rond. Elle était toujours vivante. Il le fallait. Forcée à s’en aller loin de son amour, contre son gré. Ils s’étaient tellement aimés. Un seul soir durant lequel la colère l’avait emporté n’avait pu rompre des mois de paradis. Ce serait injuste qu’en un claquement de doigts, il ait réussi à détruire sa propre vie. Sans même s’en rendre seulement compte. Eirik ouvrit les yeux, tranquillement, laissant ses yeux réaliser que la pénombre s’était installée dans tout l’appartement. Sa bouche légèrement entrouverte, il tourna la tête vers la porte. Il n’y avait aucun bruit dans le dortoir, ce qui signifiait qu’aucun de ses colocataires n’était encore rentré. Il alla ouvrir la fenêtre et s’alluma une cigarette, qu’il commença à fumer, assis sur le rebord de l’ouverture. Sur le rebord de sa vie. Il laissait la fumée prendre toute la place dans ses poumons, puis recrachait le tout comme un venin. L’universitaire laissa tomber son mégot jusque sur le trottoir sous la chambre et se retira de la fenêtre pour en refermer les volets. Le voilà qui était replongé dans la noirceur et sa tristesse. Ses yeux se posèrent sur son bureau, et une envie indescriptible s’empara de lui. C’était comme une obsession. Une drogue. Quelque chose de malsain, mais ô combien libérateur. Ce n’était pas beau à voir pour un œil extérieur, mais pour lui, c’était de l’art, c’était un tableau. Il releva la manche de son chandail gris et contempla ses premiers dessins. Rouges. D’autres cicatrisés, plus hauts. Il s’empara de son compas, le désinfecta pour la énième fois du mois, et se mit à l’œuvre. Détraqué. Plus rien n’existait autour, seulement lui, sa peine et la douleur. Son avant-bras l’élançait. Il avait l’impression de brûler. Pas assez profonde pour le tuer au bout de son sang, la plaie était tout de même assez importante pour que le sang coule le long de son poignet, avant d’aller s’écraser au sol. Alors qu’il regardait d’un œil obnubilé son bras, la porte s’ouvrit devant lui. Eirik leva rapidement les yeux et prit peur en apercevant Charlie, qui devait le regarder avec des yeux encore plus ronds que les siens. « Va-t-en d’ici Charlie ! » Voyant que ce dernier restait figé devant la porte, le norvégien laissa tomber le compas de ses mains et se leva d’un bond. « Laisse-moi ! T’as rien à foutre ici ! » Dit-il en s’avançant vers la porte, hors de lui.
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Charlie McElderry

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MessageSujet: Re: give me something worth living for. -R.   give me something worth living for.  -R. EmptyVen 30 Oct - 18:11

[list]Il n’était encore pas rentré hier soir. Comme souvent, Charlie fuyait le cocon universitaire, où il résidait pour toute l’année, et peut être encore pour l’année prochaine tant ses études artistiques le passionnaient. Le mémoire qu’il devait rendre à la fin de l’année retraçait une partie de sa vie, sans toutefois parler de la vie de quelqu’un de connu. Oui, il étudiait les arts et dans son mémoire il parlait du monde du showbiz qui ternissait le véritable art. Où était-il hier soir ? Comme souvent, au pub. Au pub, où il chantait pour se détendre, pour gagner de l’argent, et exercer sa passion. Peu de gens étaient au courant, ce pub, il n’était pas si connu que ça, personne ne l’avait encore surpris en train de faire le show. Pourtant, il y mettait beaucoup de volonté, son patron en était ravi, car tout le monde semblait se régaler chaque soir, et qui plus est, ils devenaient tous habitués, et venaient chaque semaine. Charlie s’en contentait. Il ne voulait pas que ça se sache. Car oui, il pensait réellement que les gens avaient quelque chose contre lui. Comme Ryad par exemple. Voilà pourquoi il fuyait la chambre universitaire. Charlie était gay, et c’était la seule chose qu’il ne cachait pas. Il avait des manières certes, mas il ne rentrait pas dans le moule du parfait homosexuel au comportement féminin. Non, il le refusait. C’était pour ça qu’il était attiré par les hommes, car il avait une sensibilité, et comptait la faire découvrir aux personnes qu’il rencontrait. Ce que Ryad ne semblait pas comprendre. Alors il dormait au pub. Il était payé en plus, puisqu’il aidait à faire la fermeture. Il avait très peu dormi, et pourtant, il était là debout, marchant dans la rue, béret sur la tête, le sourire aux lèvres. Que les gens se tiennent bien, il était heureux, et il n’en avait rien à faire des railleries, des jalousies, des critiques, des sales coups en tous genres, il vivait sa vie, et il en était fier.

Montant les escaliers en direction de sa chambre, histoire de se débarbouiller avant de ressortir, il se vit en train de douter devant la porte. Ryad serait-il à l’intérieur ? Il ne voulait pas que ça affecte sa journée. Il souffla un bon coup, et rentra, motivé. Mais sa motivation se perdit très rapidement, car il se trouvait en face d’un spectacle étrange. Son autre colocataire, Eirik était en train de s’adonner à une souffrance inquiétante. Il se scarifiait apparemment. Choqué, bouche bée, Charlie resta interdit, la main sur la poignée. La réaction du norvégien ne se fit pas attendre, hors de lui, il lui demanda de quitter la chambre, ce que Charlie malgré lui, ne fit pas. Il répondit presque affolé :
« Mais pourquoi tu fais ça ? Tu es fou ! Arrêtes ça tout de suite ! » Toujours interloqué, il se décala et rentra dans la chambre, comme ennuyé : « Je suis aussi chez moi ici. Et je ne tolèrerai pas ça. » Il s’avança vers le bureau et saisit le compas, il resta effaré devant cet objet. Il était à la limite de pleurer devant cette mutilation. Il se retourna légèrement vers Eirik, et lui demanda : « Pourquoi tu fais ça ? Tu te fais du mal…et j’ai du mal à comprendre. Tu veux pas t’asseoir et m’en parler ? C’est mieux que de…s’entailler les avant-bras… » Il le regardait droit dans les yeux, il voulait l’aider, mais pour ça il avait besoin d’explications pour ça. Le jeune Mc Elderry s’était toujours senti touché, concerné par ce genre d’actes.

[Je m'excuse du gros retard...]
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Eirik Sivertsen

Eirik Sivertsen


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Pseudo : UROCHROME. BEN OUI.

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MessageSujet: Re: give me something worth living for. -R.   give me something worth living for.  -R. EmptyMer 4 Nov - 4:06

    Une chose qu’Eirik pouvait vraiment adorer de ses colocataires, c’était qu’ils le laissaient souvent respirer, sans même s’en rendre compte. Charlie tout autant que Ryad ne rentraient pas à chaque soir, contrairement au jeune norvégien qui ne découchait pratiquement jamais de chez lui. Disons qu’il n’avait pas assez de bonnes relations pour pouvoir s’inviter à dormir chez qui que ce soit, et il n’était pas assez charmeur pour ramener une fille à un hôtel pour la nuit. De toute façon, il remerciait le ciel de cette solitude, car ça lui permettait d’avoir la tête dans ses propres affaires sans avoir à cacher quoi que ce soit. Il pouvait donc s’adonner à la poésie, la musique ou l’art de la souffrance sans avoir à sans cesse regarder derrière son épaule pour s’assurer qu’aucun de ses deux colocataires n’était dans les parages. Eirik se fichait bien de ce qu’ils pouvaient faire aussi tard dans la nuit, bien qu’il ne les détestait pas vraiment. Il n’avait juste pas envie de se mêler de ce qu’il ne le regardait pas, et il avait bien assez de sa vie pour pouvoir se passer d’épier celle des autres. Il n’avait aucune idée de ce qu’était le pub, il n’avait jamais entendu Charlie se produire, et c’était même à peine s’il se souvenait qu’il était très talentueux dans le domaine des arts. En fait, Eirik s’était rendu compte récemment qu’il vivait avec deux parfaits inconnus. Leurs relations entre les trois n’étaient pas toujours des plus amicales, surtout entre Charlie et Ryad. Quant à lui envers les autres, c’était superficiel. Des sourires seulement pour mettre une meilleure ambiance. La seule chose dont il était vraiment sûr à propos de Charlie, c’était son homosexualité qu’il ne cachait absolument pas. Il n’était pas homophobe, mais il préférait ignorer qu’il vivait sous le même toit qu’un gay, simple question de confort. Bref, Eirik était en train de s’adonner à une pratique des plus sadiques quand son colocataire pénétra dans leur appartement. Il ne s’attendait pas à le voir ici, à cette heure. Il pensait être seul pour un bon bout de temps encore. C’est pourquoi il fut si surpris et si brusque dans ses paroles. Charlie semblait être très choqué par la scène, spectacle qui aurait fermé la gueule à pas mal de monde dans cette université. On connaissait Eirik pour son tempérament assez incompréhensible et sa souffrance incomprise, mais de là à se faire autant de mal à lui-même, non. Son colocataire lui demanda d’arrêter, interloqué. « Ne commence pas à me dicter ma vie ! » Trop de gens avaient voulu lui montrer comment il devait vivre, et il en avait assez. Qu’on le laisse faire ce qu’il voulait. C’était son corps, sa tête. Mais pas son appartement à lui seul, Charlie ne tarda pas à le lui faire comprendre. « Je fais ce que je veux. » Le jeune homme s’avança vers le bureau de travail du norvégien et lui saisit le compas comme on confisque un objet à un enfant. « Je n’ai rien du tout à te dire … ce que je vis, ce que je ressens, ça ne te regarde pas du tout … » Il fallait du temps pour mettre Eirik en confiance, et Charlie ne l’aurait pas aussi facile. Le jeune universitaire le regardait toujours d’un regard plein de reproches.

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