raphaël hersen - Arrête de t’occuper de mes affaires, arrête de rentrer dans ma chambre comme ça et surtout arrête d’emmerder Lola.
galiléa hersen - C’est bon, j’lui ai rien fait à ta catin.
raphaël hersen - C’est toi la catin, Galiléa. Il va bien falloir que tu te mettes dans la tête que Lola c’est ma copine et tu n’as rien à y redire.
galiléa hersen - Et moi j’suis ta sœur, j’te signale.
raphaël hersen - Ma sœur, tu parles… mais sache une chose c’est que si je devais choisir entre toi et elle, je la choisirais elle.
galiléa hersen - Pourquoi t’es aussi méchant avec moi ?
raphaël hersen - Je suis comme je suis, laisse moi maintenant.
Et voilà, encore une dispute.
Tu es super forte ma petite Galiléa. A chaque fois c'est la même chose, il lui crie dessus comme si elle n'était qu'une moins que rien, mais ce qu'il n'a pas dû encore comprendre c'est que c'est sa soeur alors il n'a pas à me parler comme ça. C'est toujours le même refrain, il la déteste, mais au fond de lui, il doit tout de même l'aimer un peu quand même, du moins elle l'espère.
Quand elle regarde les autres, la plupart s'entendent à merveille avec leur frère alors pourquoi pas elle ? Hein, c'est vrai quoi cette Lola c'est une vraie catin alors pourquoi il ne veut pas l'écouter, il devrait avoir confiance en elle. Vous savez, elle l'a bien vu celle-là lorsqu'elle l'a regarde avec son sourire narquois parce qu'évidemment quand Raphaël a décidé de d'engueuler Galiléa et de déchainer sa haine sur elle, c'est toujours devant les autres, alors elle subit, car elle ne veut pas aggraver les choses. C'est déjà assez compliqué.
En vérité, elle sait pourquoi son frère a autant de haine envers elle, elle le sais, mais il ne l'admettra jamais, oh non il est trop fier pour ça. Raphaël a trois ans de plus que Galiléa et depuis qu'elle est née, il n'a jamais eu vraiment d'affection pour elle. Alors que tout devait être parfait, ses parents allaient avoir un deuxième enfant et une fille en plus, tout devait l'être, mais voilà il y a un mais, madame Hersen était très affaiblie en arrivant à terme et elle est morte en donnant la vie. Mr Hersen était triste, mais il réussit à surmonter cette épreuve en lui donnant tout son amour possible. C'est les aléas de la vie me direz-vous, oui mais lorsqu'elle est née ; Raphaël n'avait que trois ans et la mort de sa maman pour lui a toujours été de sa faute, car si elle n'était pas là, sa maman le serais. Je pense que Raphaël lui en veut depuis toujours mais elle aurait pensé qu'il aurait fait preuve d'intelligence.
arrêt de bus beau rivage ligne 9 - biarritz ; galiléa est âgée de 17 ans.
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Elle venait de sortir son ravissant gilet gris pourtant d'une simplicité totale. Le vent soufflait fort et les frissons l'avaient envahi. Elle attendait devant cet arrêt de bus, mais elle n'en attendait pas, elle attendait quelqu'un. Elle était jolie pourtant quiconque l'aurait regardée juste une minute aurait remarqué qu'elle portait en elle une profonde tristesse lisible sur son visage surtout dans ses jolies yeux bleus. C'était une jeune fille, une jolie blonde. Elle avait hérité de la beauté de sa maman et elle en était fière. Les gens se faisaient rares et le temps était gris. Les écouteurs blancs de son ipod craché de la musique, du bob dylan ; Knocking on heaven's door. Une chanson qui allait la marquer et lui rappeler ce moment de sa vie à chaque instant. La jeune fille en question se nommait Galiléa et elle attendait son petit ami, celui avec qui elle était depuis huit longs mois et avec qui elle était bien, alors pourquoi n'irait-elle pas bien ? Il y avait bien une raison, une raison qu'elle regrettait déjà, une raison qui pourrait être la fin de beaucoup des choses. Elle avait longtemps hésité à la façon dont elle allait s'y prendre pour annoncer à Loyce ce qui s'était passée à la soirée de Liz, elle s'était préparée à tous les scénarios même au pire surtout sachant pertinemment que cela allait très mal se passer. Loyce n'habitait pas dans le même quartier que Galiléa, mais ils avaient mis en place un rythme parfait pour se voir le plus souvent. Ce jour-là, il ne devait se voir que pour l'après-midi et Loyce venait en bus, car il n'avait plus de scooter. Galiléa se sentait vraiment sale et vraiment mal, elle aurait tellement voulu ne pas être allée à cette fête, écouter Loyce et rester chez elle, à regarder Grey's Anatomy, mais non elle n'en avait qu'à sa tête comme à son habitude. Elle était fatiguée et venait d'apercevoir le bus qui se rapprochait, son coeur battait tellement fort qu'elle avait la sensation qu'il allait exploser. Les freins retentissent, la porte s'ouvre et dans l'encadrement apparaît Loyce. Il était déjà deux heures, elle avait l'impression qu'il était plus tôt.
loyce perrin - Mon petit coeur.
Il s'était approché à vive allure et l'avait serré dans ses bras. Il avait senti le malaise très rapidement, Galiléa n'aurait pas réagi comme ça si tout allait bien et il le savait. Galiléa était restée plantée à le regarder sans décrocher le moindre sourire, elle était beaucoup trop triste pour décrocher n'importe quel sourire.
loyce perrin - C'est quoi le problème Galiléa ?
Ils se connaissaient par coeur et Galiléa savait parfaitement que ce qu'elle allait dire n'allait pas enchanter Loyce. Elle le regardait, elle regardait chacun de ses traits, car elle avait peur qu'il s'en aille loin d'elle. Elle avait peur qu'il ne veuille plus jamais la voir, elle avait tellement de crainte.
galiléa hersen - Loyce, il faut que je te le dise sinon je vais être mal et puis je ne suis pas comme ça, tu as le droit de le savoir après tout.
Tout le monde était au courant, TOUT LE MONDE et si Galiléa n'aurait rien dit, il l'aurait appris, car il y en a toujours pour faire une gaffe. Galiléa était franche de nature alors elle le dit c'est comme ça et tant pis pour elle.
galiléa hersen - je suis allée à la fête de Liz hier soir, j'étais bourrée et y'avait ce mec qui n'arrêtait pas de me coller durant toute la soirée et ce matin je me suis réveillée à côté de lui. J'ai couché avec ce mec, mais je ne voulais pas Loyce, je te jure. Je ne sais pas comment c'est arrivé.
Galiléa avait les larmes qui coulaient. Elle n'avait pas tourné autour du pot, cela n'aurait rien fait de plus. Les traits de Loyce avaient changés, Galiléa pouvait voir de l'énervement, de la haine et du dégout. Il ne disait rien, c'était mauvais signe. Loyce était un garçon comme ça, lorsqu'il y avait un problème ou qu'on lui annonçait quelque chose de négatif, il ne disait rien.
loyce perrin - ... pourtant tu l'as fait Galiléa. Tu as couché avec ce mec.
Il n'était pas du genre à crier sur les gens, il restait plutôt serein dans n'importe quelle situation ce qui avait toujours fasciné Galiléa, la façon dont Loyce pouvait gérer les choses. Loyce n'allait pas rester avec cette fille, non il allait la laisser, car en l'espace d'une seconde elle était devenue son tout à une ex-petite amie. Il venait de tourner les talons et commença à marcher et Galiléa lui courut après.
galiléa hersen - S’il te plait Loyce, tu vas où ?
Loyce se retourna surement pour la dernière fois sur le beau visage de Galiléa. Elle pleurait et lui était triste ainsi que blessé. Il n'aurait pas voulu que cela se termine comme ça, il n'aurait pas voulu que cela se termine avec Galiléa. Il avait pensé que cela aurait pu durer beaucoup plus longtemps.
loyce perrin - Loin de toi.
Ces trois mots avaient provoqué chez Galiléa encore plus de larmes sur son joli visage. La fin de venait de sonner. C'était la fin de Loyce et Galiléa. Après cette annonce, Loyce n'a plus reparlé à Galiléa. Galiléa avait dû lui rendre ses affaires bien qu'elle ait gardé cette chemise à carreaux bleus. Il ne lui avait pas réclamé. Loyce, lui avait rendu toute ses affaires. Ils ne s'étaient reparlés que pour cet échange d'affaire. Galiléa a continué à l'aimer et à espérer qu'il revienne ou qu'il l'appelle, mais il ne l'a jamais fait.
lycée andré malraux - biarritz ; galiléa est âgée de 17 ans.
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La jolie blonde venait de se faire plaquer par son petit ami, trois mois auparavant. Galiléa étant née en début d'année été rentré à l'école un an plus tôt. Je ne vous raconte pas son état durant ses longues semaines où elle espérait en vain qu'il vienne la voir et lui pardonner, mais ce n'était qu'illusion, mais une petite partie d'elle, l'espère au plus fort de son coeur.
Cela parut assez étonnant, mais durant les quatre mois qui ont suivi, elle était tellement triste qu'elle se plongea dans ses études et ne faisait plus que ça bon certes j'exagère peut-être, mais elle sortait de temps à autre avec des amies à elle. C'était cependant une bonne chose qu'elle soit devenue une grosse travailleuse, car elle avait son bac à la fin de l'année et si elle souhaitait le réussir, il valait mieux se donner à fond. En vérité, la seule chose qui l'empêchait de penser à Loyce et à cette Elsa avec qui il était sorti un mois après leur rupture, juste pour le fun, mais il parait que c'est pour oublier Galiléa. Elle ne l'a pas digéré qu'il l'a remplace car ses immenses espoirs devenaient extrêmement mince. Au fond d'elle, il y avait quelque chose qu'il lui disait qu'elle ne se remettrait jamais avec Loyce.
Cette année avait été éprouvante pour Galiléa avec tout ça, et elle avait eu une pression lorsque le mois de mai est arrivé. Elle avait révisé comme une folle et elle avait surtout rempli ces demandes au mois de janvier pour ses études post-bac. Elle avait fait des demandes pour sciences-po bien qu'elle ne savait pas vraiment ce qu'elle allait y faire. Son papa étant un physicien, il l'avait poussé à faire des études scientifiques, enfin obligé correspondrait mieux dans cette situation. Du coup, elle s'était retrouvée en terminale scientifique, spécialité mathématique. Son père, lui avait demandé de faire des inscriptions dans les prépas maths et dans les écoles d'ingénieurs, mais ce n'est pas ce que voulait faire Galiléa. En vérité, elle ne savait pas ce qu'elle voulait faire du tout, mais une chose est sûre c'est qu'elle ne voulait pas faire comme son père.
Début juillet, c'était enfin les résultats du bac, les résultats de ce fichu examen qui l'avait mis dans des états pas possible. Elle s'était rendue à Malraux pour consulter les panneaux d'affichage. Elle était accompagnée de sa meilleure amie, Marie-Charlotte et de deux amis : Lou et Sybille. Elles s'étaient rendues en bus comme à chaque fois qu'elles allaient au lycée.
De nombreux lycéens étaient venus voir leurs résultats. Galiléa tombait sur beaucoup de personnes qu'elle connaissait, de nombreux amis, connaissances, anciens camarades de classe avec qui elle avait partagés une année ou plusieurs. Dix heures piles, les résultats fut affiché par l'établissement et d'un coup la masse d'élèves se dirigèrent vers ses grands panneaux. Galiléa arriva à se faufiler parmi le peuple.
galiléa hersen - Marie, viens suis moi. Dépêche-toi.
marie-charlotte monfort - Oui cinq minutes, je vais pas foncer dans les gens non plus.
Galiléa et Marie-Charlotte s'étaient retrouvées devant le panneau.
Galiléa cherchait son prénom. Galiléa Hersen admise mention très bien. Marie-Charlotte Monfort admise mention très bien. Soudain, les deux jeunes filles se regardèrent et se sautèrent dans les bras. Elles l'avaient eu enfin c'était terminé, une nouvelle histoire allait pouvoir commencer. Galiléa et sa meilleure amie ont toujours été d'excellentes élèves et puis comme elles étaient dans la même classe, elles s'entraidaient énormément.
Cependant, une chose que Galiléa allait devoir affronter c'était son père. Vous devez-vous dire que c'est étrange, car elle a eu son bac et mention très bien en plus. Le problème, c'est qu'elle ne veut pas devenir physicienne, ni ingénieur ni rien que ce soit. En vérité, Galiléa s'était renseigné pour aller faire ses études aux Etats-Unis dans une ville se nommant Hesperia en Californie. Seulement, si elle veut y aller c'est surtout pour voir son frère, car elle a toujours eu besoin de lui et il n'a jamais été là, il l'a toujours détesté. Elle devait l'annoncer à son papa maintenant.
henry hersen - Bravo, Félicitations ma chérie. Je suis très fière de toi.
galiléa hersen - Merci papa, mais il faut que je te dise quelque chose.
henry hersen - Oui ?
galiléa hersen - J'ai décidé d'aller faire des études aux Etats-Unis.
henry hersen - Mais pourquoi ? Tu ne peux pas faire Sciences-po ou polytechnique ? Tu es obligé d'aller aux Etats-Unis.
galiléa hersen - Oui, j'ai besoin d'aller voir Raphaël.
henry hersen - Mais, il vient pendant les vacances. Tu n'as qu'à l'appeler.
galiléa hersen - Parce que tu crois qu'il m'appelle mais il ne se soucie même pas de moi. Tu ne comprends pas papa, il m'en a toujours voulu. Il ne m'aime pas alors je veux lui faire comprendre que j'ai vraiment besoin de lui.
henry hersen - Mais ne dis pas ça, ton frère t'aime c'est seulement qu'il n'est pas très démonstratif, mais si tu as besoin de ça, je ne vais pas m'y opposer.
galiléa hersen - merci papa de comprendre.