YANOSIS ♣ Ziggïe. FINI

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A SAVOIR SUR VOUS

Citation :: - CARACTÈRE Ziggïe est une « grande-gueule » et est un brin garçon manquée. C'est une grande fêtarde. Mais sais reprendre son sérieux quand il le faut. Elle est impulsive mais peut-être fort réfléchie.
- HOBBY Elle aime le rock n'roll - c'est une grande fanatique de musique - et joue de la guitare depuis ses 8 ans
- MANIES Elle se mordille les lèvres lorsqu'elle est anxieuse. Elle se surprend a jouer des accords de guitare dans le vide. Elle est accro à son instrument.

ANECDOTES N°1

« Courrez donc mon cher,
une ombre ne s'évite pas »
BB BRUNE

Respirez. Les lampes blanches l’aveuglaient. Poussez. Elle plissa les yeux. Respirez. C’était flou, son souffle manquait. Souffler. Elle était en sueur. La jeune irlandaise n’entendait plus que les battements de son cœur accélérer. La table d’opération lui faisait un mal de chien, saloperie de mal de dos... Elle n’allait pas tarder à sombrer, elle le sentait et ses foutus chirurgiens n’étaient même pas capable de s’en rendre compte. Elle sentit une déchirure, une saleté de douleur, elle jura. Un soulagement, comme si un poids énorme s’était envolé de son ventre. Encore une contraction, et le supplice sera fini. Les voix des chirurgiens étaient à peine audibles, qu’est ce qu’ils lui voulaient encore ? Ça devait-être fini, la douleur avait laissé place au néan. Nouvelle déchirure. Une grimace de souffrance parcourut son visage, elle sentit une main glaciale sur son front, ou peut-être était-ce son front qui était brûlant ? Soit. Cette fois-ci, la douleur était beaucoup plus intense, anormal. Si seulement elle avait pu persuader son mari de ne pas aller dans ce maudit hôpital ! Elle avait beau crier dans la bagnole, il ne l’écoutait pas. Elle avait eu envie de le tuer entre deux contractions, mais elle était trop faible. Elle savait qu'ils étaient tous des incapables, des bons à rien. Elle était prête à parier qu’elle allait y laisser sa peau. Le son restait coincé dans sa gorge, elle voulait hurler, frapper, jurer sur ses cons qui la laissaient souffrir. Un dernier souffle, un cognement dans la tête, une lumière blanche, ni aveuglante, ni désagréable cette fois-ci. Elle était douce… Avaient-ils eu la bonne idée de changer les ampoules ? Un long et interminable bip sonore résonna dans la pièce. L’étreinte de sa main se relâcha.

* * *

ANECDOTES N°2

« Une mélancolie
sous un air de rock'n roll »

Ses doigts se perdaient rapidement sur les cordes, les yeux fermés la jeune fille se laissait aller au rythme de la musique qu’elle composait. Elle ne pouvait pas vivre sans ce bien être, sa guitare était son échappatoire, sans doute l’objet qu’elle chérissait par-dessus tout, elle était plus qu’un objet, c’était une partie d’elle-même. Ce soir là elle était seule dans la chambre du campus, sa colocataire s’était éclipsée pour une fête universitaire, la première fête auquel Ziggïe n’y participait pas. On pouvait bien mettre une croix sur le calendrier. Il devait être 23 heures lorsque la porte s’ouvrit, laissant apparaître une silhouette masculine.
Z « Bon dieu Matthews je t’ai déjà dit des millions de fois de frapper avant d’entrer ! Qu’est ce que tu fou ici ? »
R « Moi qui croyait que j’allais surprendre une fille sexy à s’apprêter pour la soirée au lieu de ça je tombe sur une junkie déprimée. Je me suis trompée de chambre ou seulement d’heure ? »
L’humour de Ryad commençait sérieusement à emmerder la jeune fille. Soupire. Qu’est-ce qu’elle avait fait au bon dieu pour qu’il lui donne un crétin de matcho à ses basque ? A mais il n’y avait pas de bon dieu… C’était seulement les conséquences d’une dizaine de bouteilles de vodka entre amis… Il était sérieusement temps qu’elle se calme sur les petites fêtes délirantes.
Z « Lorsque tu apprendras à regarder autre chose que mon cul, Ryad, tu comprendras que je ne suis pas seulement un objet de convoitise pour tes désirs sexuelles. »
R « Même si j'ai horreur des femmes avec un foutu caractère je dois dire que ça te rend sexy cette air sauvage...»
Elle avait beau adorer la vodka, c’était dans des moments comme ceux là qu’elle se jurait de ne plus jamais en boire, évidemment, c’était plus facile à dire qu’à faire. Il y a plusieurs mois de cela, Ziggïe s’était retrouvée à Las Vegas, mariée avec un piètre inconnu qui se révéla être un élève de son université. Son crâne avait beau lui faire un mal de chien, ce n’était plus le dernier de ses soucis. Et en plus de cela, son imbécile d’avocat traînait pour faire passer le divorce ! Poisse. Un divorce ? Jamais elle n’aurait eu dans le crâne qu’elle serait mariée à 24 ans, et certainement pas dans ces circonstances… Ses mains tremblaient du manque de nicotine, Ziggïe porta une cigarette à ses lèvres, l’alluma… Qu’est ce que cette connerie pouvait lui faire du bien, chaque inspiration provoquait un soulagement pour ses nerfs, et détruisait un peu plus ses poumons. Mais elle s’en foutait…

DERRIÈRE LE MASQUE