London R. O'Bryan || Don't burn your heart out love (ENDED)

(c) maybe tomorrow

IDENTITÉ

Nom, Prénom(s)

London Romea O'Bryan.

Naissance (date et lieu)

3 septembre, 1986 à Brooklyn, NYC, USA.

Age

23 ans.

Nationalité

Américaine.

Groupe

Etudiants.

A SAVOIR SUR VOUS

1 - O'Bryan père & mère décédèrent dans un terrible accident de la route et laissèrent derrière eux leurs deux jeune filles à l'aube de l'adolescence au soin d'une famille d'accueil quelconque. Si cette famille se présentait comme très charitable auprès des assistances sociales, la vie des deux jeunes orphelines fut un véritable calvaire au sein de cette maison. Pourtant, cette épreuve aura au moins eu un mérite : celui de souder d'avantage les deux jeunes filles.
2 - Il y a quelques mois à peine, sa vie prit un nouveau tournant dramatique. En couple avec un certain Ethan, London était persuadée d'avoir enfin retrouvé cette stabilité perdue depuis le décès de ses parents. Mais elle se méprenait, malheureusement, parce que celui en lequel elle déposait une entière confiance la poignarda violemment dans le dos en abusant de sa petite soeur, Rain B. O'Bryan. La révélation de cet acte brisa intégralement la jeune femme, la plongeant dans un profond sentiment de culpabilité et de dégoût envers elle-même pour ce qu'elle avait indirectement infligé à sa soeur. Tout était de sa faute et à partir de ce jour, la jeune femme redoubla d'effort pour se faire pardonner de sa soeur, à défaut de se pardonner elle-même.
3 - Profondément meurtrie par cette trahison et cette atteinte à sa soeur, London ne fait plus confiance à la gente masculine et se montre évidemment particulièrement rude et intransigeante envers les hommes. Faisant une sorte d'amalgame, elle refuse à présent de s'offrir sérieusement à un homme, bien trop traumatisée par les actions de son dernier ex. De plus, même si elle s'était plus ou moins attachée à cet Ethan, on peut affirmer sans se compromettre que la jeune femme n'a jamais été amoureuse ce qui ne fait que renforcer son sentiment de méfiance pour le sexe opposé. Par la même occasion, ce ne fut donc pas une véritable déchirure lorsqu'elle avorta aux alentours de ses dix-huit ans après être tombée enceinte d'une aventure d'un soir, par pur accident.
4 - London se révèle avoir un sérieux penchant pour l'alcool ces derniers ainsi que des tendances auto-destructrices, découlants évidemment des dures épreuves qu'elle connut au cours de sa courte vie. Si l'alcool l'aide à adoucir la douleur, les scarifications qu'elle s'afflige l'empêche absolument de trouver une paix quelconque. Juste châtiment de ce qu'elle a causé à sa soeur.

Citation :

DERRIÈRE LE MASQUE

Pseudo, âge - Baby Gone, 20 ans.
Des commentaires? - Je suis tombée sous le charme, aussi bien du forum que de ce scénario

J'espère être à la hauteur maintenant x)
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Avatar - Olivia Wilde

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(c) maybe tomorrow

Will we still remember everything we learned in school?

Le jour de la remise des diplômes. Journée qui, en somme, est censée être le point culminant, l'aboutissement de l'adolescence, le départ de la vie adulte et engendrer par là même une joie incommensurable. Et bien pour moi, ce n'était pas tout à fait le cas.
Mon adolescence, je l'ai perdue avant même d'avoir pu en profiter à l'instant où mes parents périrent et je devint une adulte dès que je pris ma sœur sous mon aile, lui promettant que tout irait bien aussi longtemps que nous serions ensemble. Quant à la joie, c'était un sentiment que je n'éprouvais que trop rarement ces dernières années, comme si le bonheur se dérobait littéralement à mes prises. Ce n'était pas faute d'essayer, pourtant, je vous assure. Cependant ne vous méprenez pas : je n'étais pas dépressive. Pas encore. J'étais relativement une bonne élève à l'époque, j'obtins même mon diplôme de fin d'année secondaire avec une jolie mention qui aurait fait fureur sur la cheminée de mon père … S'il avait été encore en vie. J'avais un bon groupe d'amis que ma mère aurait adoré critiquer … Si elle avait été encore en vie.
Assise au milieu de mes amis, vêtue de ma robe de graduée, ma toge vissée sur le crâne, je faisais bonne figure. Un véritable sourire se lisait sur mes traits et ma politesse retenue ravissait tout le monde. Mais, glissés sous mes cuisses, mes doigts tremblaient littéralement et mes genoux étaient victimes de soubresauts qui trahissaient ma nervosité. Je n'étais pas à l'aise, j'avais l'horrible impression d'une boule au travers de la gorge et la conviction que je ne tarderai pas à craquer. Personne ne comprendrait mon émotion, naturellement, sauf peut-être ma jeune sœur assise plusieurs rangs derrière moi entre cet homme et cette femme qui prétendaient au poste de parents adoptifs. Ce fut d'ailleurs un simple regard vers elle qui me permit d'être assez solide pour me diriger fièrement vers l'estrade lorsque mon nom fut déclamé par le proviseur de l'établissement. J'avançais, rapidement, espérant abréger ce moment le plus efficacement possible, jusqu'à Monsieur Taylor et lui adressai un sourire peu convaincu lorsqu'il me tendit mon diplôme affublé d'un sourire à s'en fendre les zygomatiques. Ce type était un gros pervers et entre nous, un rapport de forces n'avait cessé d'être dès le jour où il profita d'une de mes nombreuses heures de retenue pour me frôler la cuisse de sa main grassouillette. Évidemment, je lui fis une terrible scène et le menaçai de le dénoncer mais il réussit à me faire garder le silence en me promettant de ne jamais me renvoyer de cet établissement si je ne compromettais pas son poste de proviseur. En tant qu'élève très turbulente, je n'avais guère le choix. Le marché conclu prenait ainsi fin à l'instant de cette transaction du diplôme enroulé et Monsieur Taylor ne cachait visiblement pas sa joie. La foule de lycéens à mes pieds m'applaudirent très bruyamment et nombreux étaient les sifflements de soutien : j'étais assez populaire mais pas dans le genre des pom-pom girls ou autres présidentes de clubs. J'étais célèbre parce que j'étais intenable et que mes frasques pour mener la vie dure au corps professoral faisaient quasiment de moi une figure mythique de ce lycée aux yeux de mes camarades (mais certainement pas à ceux de mes enseignants ...) Ce diplôme entre mes mains était un pied-de-nez éhonté à tous ceux qui affirmaient que je ne réussirait jamais à l'obtenir. Malheureusement et étrangement, la joie n'était bel et bien pas au rendez-vous. L'absence de mes parents, cette journée cruciale de mon existence, pesait bien trop lourdement sur mes épaules pour me permettre d'apprécier réellement l'exploit que j'avais produit.

You broke my heart when you broke her soul.

Tout fonctionnait enfin d'après une certaine logique : j'étais l'actrice d'un couple épanoui et la sœur aînée d'une demoiselle qui se mouvait en une incroyable femme. J'avais enfin pansé, avec fébrilité certes, les plaies qui étaient restées si longtemps ouvertes après les décès violents de mes parents puis de la vie en communauté avec deux adultes qui essayaient naïvement de se substituer à mon père et ma mère. Mais ce n'était qu'un calme avant une tempête virulente.
La nuit avait été des plus brèves et particulièrement arrosée mais je ne s'en plaignis guère qu'à travers mon mal de crâne. J'étais habituée à ce genre de soirées, sans doute moins aux réveils difficiles qui s'ensuivaient mais je les affrontaient sans broncher. Après tout, cette nuit avait sans doute était amusante. S'extirpant de mes draps, les traits du visage brouillés par un sommeil trop court et une gueule de bois qui me lançais, j'attachai mes cheveux à l'aide d'un élastique abandonné sur le bureau de ma chambre avant de sortir de la pièce, n'accordant pas le moindre regard au miroir suspendu sur mon armoire. Inutile de se faire du mal dès le petit matin. Comme à mon habitude alors, je traversai le couloir pour atteindre la chambre de Rain. Un rituel qui était devenu anodin mais qui était essentiel : je devais m'assurer que la nuit s'était passée convenablement. Sentiment protecteur, assez maternel mais qui était devenu un passage obligatoire au fil des ans. Mais ce matin là, le lit de ma sœur n'était pas défait et aucune présence de son corps n'était visible dans aucun recoin de la chambre. Intriguée mais pas encore véritablement alarmée (après tout, Rain était une jeune femme assez débrouillarde), je m'apprêtais à rebrousser chemin, pensant qu'elle avait dut sortir pour effectuer une quelconque course lorsque j'entendis très distinctement un son provenant de la salle de bain. Sans hésiter, je m'avançais vers la pièce d'eau et ouvrit la porte avec soin pour découvrir la source de ce bruit. Et me tétanisai face au spectacle qui se présentait à moi.
Rain était étendue, comme une poupée chiffon abandonnée, sur le carrelage de la salle de bain. Mon sang se glaça à cette vision et j'aurais pu à mon tour m'évanouir si la garantie des frissons qui parcouraient le corps de ma sœur ne m'assurait pas qu'elle était toujours en vie. L'instant d'après, je me retrouvai à genoux à ses côtés, une main déjà glissée sous sa tête après m'être précipitée à travers la pièce. Ce moment de mon existence fut probablement le plus douloureux que j'eus à affronter jusque là … Mais il n'allait pas tarder à être rapidement détrôné à la seconde où j'aurais découvert l'entière vérité sur cette situation qui restait encore à mes yeux une énigme. Voir ma sœur dans cet état, avoir eu la peur de la perdre à son tour me fut vécu comme un électrochoc. Après des appels répétés et des secousses de plus en plus vives, je poussai enfin un soupire de soulagement en la voyant lever sur moi son regard, mais un regard vide. L'aidant à se relever, je compris rapidement que l'heure n'était pas aux explications puisque le flux de questions que je lui posais ne recueillaient que le silence en réponse. Privilégiant alors la sécurité, je la guidai jusqu'à sa chambre où elle n'en sortit que quelques jours plus tard, se plongeant dans le noir et me laissant tout aussi aveugle sur les évènements de la nuit. Parallèlement à cette affaire, le départ soudain d'Ethan m'intriguait. Comment se faisait-il qu'il soit parti de la maison sans me donner de nouvelles ? Dans mon esprit, il n'y avait pas de doute, il ne tarderait pas à rentrer mais son absence m'irritait assez : c'était un manque de respect effarant que de m'abandonner ainsi, surtout à un moment aussi crucial. Oui malheureusement, je n'avais pas pensé à rapprocher les deux évènements, préférant me complaire dans la naïveté. Ce ne fut alors que quelques longues journées plus tard que j'obtins l'affreuse vérité en pleine figure.
Nous étions toutes les deux assises dans la cuisine ouverte de notre petite maison. Je m'occupai d'éplucher les dernières factures reçues tandis que Rain était assise sur un des tabourets, sirotant vaguement un verre de jus de fruits. Nous ne parlions plus beaucoup ces derniers temps mais le simple fait de l'avoir à mes côtés suffisait à me rassurer. Ce fut alors que je tombai sur un relevé téléphonique sur lequel le numéro d'Ethan s'affichait à plusieurs reprises, que je pris innocemment la parole à son sujet.

« Quel enfoiré cet Ethan, quand même. »

Ma phrase à peine conclue, le tabouret de Rain tomba dans un fracas contre le sol tandis que ma sœur se leva d'un bond et se recula, tremblante vers le mur opposé, les larmes coulant à flot contre ses joues rosées. J'eus alors comme une révélation. Mon esprit fit enfin le lien entre l'attitude si étrange et inquiétante de ma sœur et la disparition soudaine de mon petit ami. Me levant à mon tour, le souffle coupé, je fixai ma sœur en sentant déjà mes yeux se remplirent de larmes à leur tour. Je n'avais pas pleuré depuis des années mais mes pleurs à ce moment-là n'en étaient pas moins faibles. Un sentiment d'appel à la vengeance m'empoigna instantanément mais il était, malheureusement, bien plus faible que celui de dégoût envers moi-même qui me transportait. J'étais démolie. J'avais causé la perte de ma sœur, j'avais laissé entrer un loup dans la bergerie et je ne m'en étais même pas rendu compte ; pire encore : j'avais laissé le loup repartir sain et sauf. Ma main plaquée contre mes lèvres, je la retirai vivement avant de fondre sur Rain et la prendre dans mes bras, la serrant fort contre ma poitrine. Je la sentais pleurer contre moi et ma tête enfouie dans ses cheveux bruns n'arrivait qu'à émettre que quelques faibles mots, comme une vaine tentative de prouver à quel point je m'en voulais.

« Je suis tellement désolée, si tu savais ... »

A partir de ce jour, ma soeur devint ma priorité et la vengeance mon unique motivation.

OLIVIAAAAAAAAAAA ! Comment qu'elle est trooooop belle (a).
Je veuux un lien !

petite soeur

Ryad

OLIVIIIAAA I love you

Bienvenue.

Bienvenue

Je m'excuse pour le double post, mais ...

Rain

Messages : 155 Pseudo : UROCHROME. BEN OUI.

Bienvenue

OW

Messages : 29 Pseudo : # Mély Credit : Misery Angel

Olivia

Ca faisait super longtemps que je l'avais pas vue sur un forum !
Bienvenue (:

welcome (;

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